Curage Axillaire Paris | Dr Bergeret-Galley

Votre médecin vous propose de retirer des ganglions au niveau de l’aisselle. Cette intervention s’appelle un curage axillaire.

QUELLE EST L’INTERVENTION PROPOSÉE ?

Principes et objectifs

Cette intervention consiste à retirer les ganglions drainant le sein, situés dans l’aisselle, qui peuvent être envahis par des cellules cancéreuses.

Le curage axillaire poursuit deux objectifs principaux :

Savoir si les ganglions sont atteints par des cellules cancéreuses.

Contrôler localement l’évolution de la maladie.

Place de l’intervention dans le traitement

Cette opération s’intègre dans un programme de traitement élaboré avec les différents médecins oncologues qui participeront à votre prise en charge. Celui-ci vous sera exposé par votre chirurgien avant l’opération et surtout après celle-ci, une fois en possession des analyses faites sur les tissus retirés.

Comment vous préparer ?

Le curage axillaire s’effectue sous anesthésie générale.

L’anesthésiste-réanimateur, responsable de cette partie de l’intervention, répondra à toutes les questions relatives à sa spécialité lors de la consultation préopératoire obligatoire.

Il est très important de préciser au chirurgien et à l’anesthésiste les traitements que vous prenez régulièrement, même depuis longtemps et en particulier l’aspirine, les anti coagulants…

Si vous avez déjà présenté des réactions allergiques, vous devez le signaler.

Enfin, lors de votre admission, vous devez amener vos dernières mammographies, échographies mammaires et IRM éventuelle.

Votre entrée est programmée le matin de l’opération et vous devrez rester sans manger, ni boire, ni fumer à partir de minuit jusqu’à l’heure de l’opération. Vous serez accueillie par une infirmière.

COMMENT SE DÉROULE L’INTERVENTION ?

Avant d’arriver en salle d’opération, l’équipe soignante réalise la préparation de l’aisselle du côté à opérer et vous prendrez une douche avec un produit antiseptique. Vous aurez procédé à l’épilation ou au rasage axillaire 3 à 5 jours avant l’opération.

Une prémédication, qui a pour but de vous tranquilliser, vous sera donnée avant votre descente en salle d’opération.

La durée de l’intervention est habituellement de moins d’une heure.

Cette intervention est souvent réalisée en même temps que la tumorectomie ou la mastectomie.

Seuls 10 à 15 ganglions axillaire sont prélevés. Le chirurgien retire la zone où se trouvent les ganglions drainant le sein.
On peut aussi en fonction de la nature de la tumeur et de sa taille, vous proposer un curage limité au ganglion sentinelle, décision qui sera prise en équipe avec le médecin oncologue ou cancérologue.

La cicatrice est peu visible, elle se situe dans l’aisselle. Le curage peut également se faire dans le prolongement de la cicatrice de la mastectomie ou de la tumorectomie ou pour une cicatrice séparée.

Un système de drainage, appelé drain de redon, est parfois mis en place pour éviter l’accumulation de lymphe et/ou de sang dans la zone opératoire. Il sera retiré dès que le volume recueilli est inférieur à un certain seuil. Votre retour à domicile avec ce drain ne pourra être envisagé qu’après accord de votre chirurgien. Si en cours d’intervention votre chirurgien peut se trouve en face d’un imprévu imposant des actes complémentaires, il pourra alors effectuer un acte qu’il estimera nécessaire.

Après l’intervention

Vous séjournerez en salle de réveil, avant de retourner dans votre chambre.

La reprise d’une alimentation normale se fait en général le soir ou le lendemain de l’intervention.

La sortie est prévue le jour-même, en l’absence de drainage, selon la cicatrisation et votre état général ou le lendemain.

Le pansement est refait avant votre sortie et la cicatrice est habituellement laissée à l’air libre. Des ordonnances vous seront remises et le rendez-vous avec votre chirurgien sera fixé pour la visite post opératoire au cours de laquelle on vérifiera votre cicatrice puis on vous donnera les résultats des analyses des tissus ôtés.

Les fils de sutures ont résorbables et la cicatrice ne nécessite aucun soin particulier, sinon une toilette quotidienne soigneuse, à l’eau et au savon, suivie d’un séchage. Vous pouvez prendre des douches dès le lendemain de l’intervention. Il est recommandé d’attendre un mois avant d’immerger la cicatrice dans un bain. Pas de piscine non plus.

Le port d’un soutien-gorge sans armature est recommandé dans les jours qui suivent l’opération.

Sauf cas particulier, un traitement anticoagulant est prescrit après l’opération afin de réduire le risque de phlébite ou d’embolie.

En cas de fièvre, de désunion de la cicatrice, d’écoulement important, de douleurs, notamment dans les mollets ou de toute autre anomalie, il faut informer votre médecin et/ou appeler l’Institut Curie.

QUELS SONT LES RISQUES ÉVENTUELS ?

Le curage ganglionnaire axillaire est une intervention courante dont le déroulement est simple dans la grande majorité des cas.

Après l’intervention, la douleur est variable mais le plus souvent modérée. Traitée de manière préventive et adaptée à votre cas, la douleur fait l’objet de toute notre attention, en particulier pendant les 24 premières heures. opérée.

Parfois, une poche de liquide appelée « lymphocèle» peut se former sous la cicatrice. Ce liquide s’évacue par une simple ponction.

Lors de votre sortie, il vous sera remis un numéro de téléphone à appeler en cas de besoin.

Lorsque la cicatrisation cutanée est difficile, en particulier après radiothérapie elle peut nécessiter des soins particuliers. Hématomes et infections sont toujours possibles au décours d’une intervention chirurgicale mais rares. Ils peuvent dans la majorité des cas être traités localement. Parfois une nouvelle intervention est nécessaire pour drainer ou nettoyer.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS GRAVES ET-OU EXCEPTIONNELLES ?

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans les conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication qui peut engager le pronostic vital.

Dans le cas exceptionnel d’une hémorragie, une transfusion sanguine ou de produits dérivés du sang peut être nécessaire.

Encas de facteur de risque, les anticoagulants limitent le risque d’embolie pulmonaire.

Après quelques jours, la douleur spontanée est minime et seule persiste une douleur à la palpation de la zone.

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